En mars 2022, après deux ans de restrictions liées au COVID-19, nous avons décidé de tout quitter pour une nouvelle aventure sous le soleil de la République Dominicaine. Fatigués des règles sanitaires strictes en Europe, nous cherchions une vie plus libre à Punta Cana. Nous avons trouvé une maison à Ciudad de la Palma, un quartier résidentiel paisible, pour seulement 950$ par mois. Cependant, après seulement trois mois, nous avons réalisé que notre expérience d’adaptation culturelle d’expatriés ne correspondait pas à ce que nous avions imaginé.

Le Climat : Un Paradis Trop Chaud pour Nous

Dès notre arrivée, le climat tropical s’est imposé comme un défi de taille. Bien que nous ayons quitté l’Europe avec l’idée de profiter de la chaleur, la réalité était bien différente. Les journées étaient chaudes, mais les nuits, sans climatisation, étaient tout simplement insupportables. Avec des températures avoisinant les 30 degrés, même après le coucher du soleil, dormir devenait un véritable défi. Les ventilateurs ne faisaient que brasser de l’air chaud, et la fatigue s’est vite installée. Cela rendait nos journées particulièrement difficiles.

Les Moustiques : Un Compagnon Indésirable

En plus de la chaleur, le climat tropical apportait un autre désagrément majeur : les moustiques. Bien sûr, je savais qu’ils seraient présents, mais leur nombre et leur persistance étaient bien au-delà de ce que j’avais imaginé. Ils étaient partout, rendant les moments passés à l’extérieur, et même à l’intérieur, souvent insupportables. Bien que nous ayons utilisé des répulsifs et des moustiquaires, ils n’ont pas suffi à les tenir à distance. Ainsi, chaque jour, nous étions couverts de piqûres, ce qui ajoutait un stress supplémentaire à notre quotidien.

La Nourriture : Un Choc pour Nos Papilles

S’adapter à une nouvelle culture signifie également découvrir une nouvelle cuisine. En arrivant en République Dominicaine, j’étais curieux de goûter aux plats locaux. Cependant, nous avons vite découvert que cette alimentation ne correspondait pas à nos attentes. Les ingrédients de base, comme le riz, les haricots, et les bananes plantains, étaient omniprésents. Bien que nous les ayons appréciés au début, la monotonie s’est rapidement installée. En outre, trouver des aliments auxquels nous étions habitués en Europe s’est avéré difficile et coûteux, ce qui a rendu l’adaptation encore plus compliquée.

L’Éducation : Une Décision Difficile

L’un des aspects les plus complexes de notre séjour a été la question de l’éducation d’Elisa. La scolariser en espagnol, une langue qu’elle ne maîtrisait pas, ne m’a pas séduit. J’ai réalisé que cela aurait été un énorme défi pour elle, et cela a pesé lourdement dans notre décision de ne pas prolonger notre séjour en République Dominicaine. Nous voulions que notre fille ait une continuité éducative, et l’idée de la plonger dans un système scolaire où elle serait confrontée à une barrière linguistique si importante ne nous convenait pas.

Adaptation Culturelle pour expatriés : Echec et Retour à la Case Départ

Après trois mois, il était clair que la République Dominicaine ne correspondait pas à nos attentes. Le climat, les moustiques, la nourriture, et les défis liés à l’éducation d’Elisa ont finalement eu raison de notre enthousiasme initial. Bien que nous ayons signé pour un an, nous avons décidé de partir plus tôt que prévu. Cette expérience nous a montré que l’expatriation ne se résume pas à un simple changement de décor. En réalité, elle nécessite une véritable adaptation à un nouveau mode de vie, à un climat différent, et à des habitudes qui ne correspondent pas toujours à ce que l’on attendait.

Adaptation culturelle pour expatriés : Une Leçon Apprise

Notre séjour en République Dominicaine, bien que bref, a été riche en enseignements. Nous avons appris que le paradis n’est pas forcément là où on l’imagine, et que l’adaptation culturelle d’expatriés est un processus complexe. Cela demande plus que de la curiosité et de la bonne volonté. Nous sommes retournés en Europe avec une vision plus claire de ce que nous recherchons dans une expatriation, prêts à aborder notre prochaine aventure à savoir Budapest avec plus de discernement.